MON APPROCHE DE LA CORRECTION ET DE L'ÉCRITURE INCLUSIVE
MON APPROCHE DE LA CORRECTION
Derrière chaque écrit, défilent le poids des mots, le sens d'une phrase et les messages d'un texte : autant de manières de transmettre des émotions ; de partager une vision, des informations, des ressentis ; d'exprimer une opinion, une idée ; de narrer et imaginer une histoire, de s’évader ; de relater des faits avec objectivité ; de convaincre son lecteur ou sa lectrice.
Au-delà d’une simple correction d’orthographe, les correcteurs professionnels s’appliquent à reconnaître les exceptions grammaticales, à choisir la bonne ponctuation, à relever les mots manquants, les incohérences, les répétitions, à corriger les pléonasmes et les faux sens, dans le but de préciser le sens du texte sans se substituer à l’auteur ou l'autrice, de rendre l’écrit fluide et lisible : ce que ne fera jamais un correcteur automatique. La correction n'est pas une option, mais une prestation professionnelle qui exige des techniques de relecture. Le correcteur ou la correctrice se questionne, effectue des recherches, note chaque détail. Il, elle pose un regard approfondi sur l'application d'une règle grammaticale, sur le choix d’un mot, sur la structure de la phrase, sur le sens voulu du texte, sur la cohérence et sur l’homogénéisation du texte corrigé.
Amener vos lecteurs et lectrices à comprendre votre pensée, votre réflexion, vos informations, vos messages tels que vous souhaitez les exprimer est une de mes principales missions.
Mon envie de partager mes savoirs et mes astuces m'a incitée à créer un blog : C'EST PAR ICI
Les rectifications de 1990
Bon à savoir : l’emploi des anciennes règles (avant les Rectifications de 1990) n’est pas considéré comme fautif, à ce jour. Depuis 1990, les rectifications s’appliquent transitoirement sans être imposées, mais elles sont officiellement recommandées.
- Si vous avez effectué votre scolarité avant 1990, il est probable que vous écrivez ce mot comme ceci : événement
- Si vous avez parcouru votre scolarité avant et après 1990, il est possible que certains d’entre vous l’écrivent : évènement et d’autres : événement
- Si vous étiez sur les bancs de l’école, dans les années 2000, il est probable que vous l’écrivez pour une majorité : évènement
Les deux orthographes seront acceptées, mais je veillerai à ce que l'orthographe choisie soit uniforme dans un même texte. Le choix de l'une des deux règles est fait avec votre accord. Je n'applique pas les Rectifications de 1990 de manière absolue. Pour les pluriels des noms, je choisis la première occurrence citée dans le dictionnaire (il est conseillé de suivre la hiérarchisation des occurrences). Je suis la charte éditoriale ou la marche maison quant à l’application des Rectifications de 1990, si je travaille avec une maison d'édition ou la presse.
La méthode
- Féminiser ou masculiniser l'appellation des personnes quand il s'agit des fonctions, des métiers et des pratiques d’activité (ne pas inventer des mots, on les retrouve dans les dictionnaires ou dans des listes officielles).
- Utiliser avec parcimonie la parenthèse pour les abréviations, l’objectif étant le gain de place dans un texte et l’allègement des formulations, par exemple : un(e) délégué(e).
- Coupler le féminin-masculin avec les mots « ou », « et » selon le sens de la phrase, par ordre alphabétique de manière raisonnée, par exemple : celles et ceux.
- Employer des mots épicènes et des formulations neutres ou génériques, par exemple : les personnes à la place des femmes et hommes.
- Respecter la lisibilité et le sens du texte, éviter les lourdeurs syntaxiques.
MON APPROCHE DE L'ÉCRITURE INCLUSIVE
Pourquoi l’écriture inclusive ?
Une de mes valeurs principales est la considération. L’écriture inclusive en est l’exemple, il s’agit de s'adresser aux personnes de la manière la plus juste qui soit. Elle met chaque individu sur un pied d’égalité, qu’il soit un homme ou une femme. Elle permet de rétablir un équilibre au sein de notre société. Elle peut être considérée comme ridicule ou comme un effet de mode, c’est un point de vue (on n’est pas obligé d’être d’accord sur tout). Pourtant, le poids des mots a un impact sur le sentiment d’être respecté(e), accueilli(e), reconnu(e). C’est mon point de vue. Alors, il devenait urgent pour moi de me former pour l’employer correctement tout en respectant la langue française.
L'écriture inclusive n’est pas applicable à tous les types de texte. En tant que correctrice, je m’assure qu’elle n’entrave pas la lisibilité et la fluidité d’un écrit. C’est pourquoi, je me suis formée à la rédaction inclusive pour en connaître tous les rouages et être garante d’un bon usage de celle-ci.